Soirée pubs

La publicité audiovisuelle (télévision, cinéma, en ligne) présente des bijoux de créativité. Depuis plusieurs années Pierre-André Léchot propose des soirées pubs avec 120 minutes de visionnement du meilleur des productions audiovisuelles d’hier et d’aujour’hui.

L’objectif est de passer de bons moments à découvrir, ressentir, rire, réfléchir et échanger. Quelques séries sont proposées, comme:

  • nos amies les bêtes
  • technologies et médias
  • sports de tous niveaux
  • enfants mis en scène
  • à boire et à manger
  • surprises et prises de risque
  • en voiture et avec d’autres moyens de locomotion
  • années 50, 60, 70, 80, 90…
  • c’est bientôt Noël (soirée pubs organisée en octobre)
  • pub et spiritualité
  • amour et relations

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Lors de la mise en place d’une soirée, il est proposé aux personnes intéressées d’envoyer une de leur publicité préférée et de se préparer à la présenter au public, avant ou après sa diffusion. Par exemple: la pub qui me fait le plus:

  • rire,
  • réfléchir,
  • me remettre en question,
  • me sentir humain.e ».

Une mention spéciale est faite pour les publicités primées (Lions d’or du Festival de Cannes notamment) et pour les pubs diffusées dans le cadre du Superbowl, finale annuelle de football américain en février. Depuis 1967 le coût de diffusion d’une pub durant le Superbowl a été multiplié par 125. En 2017, 30 secondes de diffusion ont été vendues pour 5 millions de dollars. A ce coût s’ajoutent les frais de production, souvent de l’ordre de plusieurs millions également. Pas étonnant que ces réalisations continuent à nous surprendre par leur innovation, dès lors que les moyens sont donnés à des équipes créatives de tester, d’explorer et de développer de nouvelles façons de communiquer par l’audiovisuel.

Les sommes dépensées en publicité en Suisse, en France et ailleurs sont également très conséquentes. Une soirée pubs est l’occasion de prendre un peu de recul et de mieux discerner comment tant d’argent dépensé pourrait bien avoir un impact sur la consommation. Si cela n’était pas le cas, pourquoi a-t-on dépensé en Suisse en 2016 plus de 5,4 milliards de francs suisses dans la publicité, globalement? Un retour sur investissement est bien entendu prévu (et vérifié les années précédentes, ce qui explique la hausse annuelle du montant de ces dépenses).

Le visionnement et la discussion de publicités en groupe permet aussi de mesurer leur impact émotionnel: telle pub fait rire une partie du public, telle autre en fait pleurer une autre partie. De courts échanges entre la diffusion de publicités permet de s’enrichir en partageant réactions, sentiments et opinions.