Violence sur écrans

Capture d’écran 2018-03-31 à 09.47.53.pngUne demi-heure pour évoquer la violence qui « déferle sur nos écrans » le 31 mars sur RTS la Première. Quelques extraits à écouter et à discuter:

1. Toujours plus de violences sur les écrans?

  • quelles formes de violences avez-vous constaté en ce début d’année dans des films ou des séries? (agressions physiques, insultes, pressions psychologiques, autres?)
  • « comment expliquer cette soif de sang dans un environnement aussi apaisé » dit le journaliste en introduction: qu’en pensez-vous?

2. Un exemple: la violence dans des films de guerre

L’extrait ci-dessus sera complété par une question en vue de faire entendre un point de vue complémentaire.

  • en résumé, qu’est-ce que le chroniqueur dit en rapport avec « plus de violences » dans les films?

Ecouter maintenant la suite:

Remarquer que le propos s’équilibre, grâce à l’apport d’une personne citée à titre d’expert.

  • à qui d’autre aurait-on pu également poser la question « y a-t-il plus de violences dans les films »?
  • quelles autres questions auraient pu être posées, concernant « violence » et « écrans »?

3. Multiplication de l’exposition à des violences à l’écran?

Le criminologue Marcelo Aebi évoque un « effet Netflix »:

  • à discuter: « il faut voir ce film pour être in »
  • le journaliste fait remarquer que les algorithmes proposent des contenus en fonction de ce qui a été visionné: une personne qui a regardé une série violente se verra proposer d’autres séries du même genre, avec le risque de ne plus accéder à d’autres formes d’histoire: avez-vous fait ce même constat?

4. Quand les méchants deviennent de nouveaux héros

  • quels personnages « méchants » pouvez-vous citer qui jouent le rôle de héros dans un film ou une série?
  • la chroniqueuse évoque les méchants qui seraient « des personnages plus complexes et plus intéressants » et qui, selon le chercheur cité – François Jost –  se trouvent confrontés à des problématiques dans lesquelles nous nous reconnaissons; ces héros utilisent, eux, des moyens violents pour s’en sortir: pensez-vous que les « méchants » sont plus intéressants que les « gentils »? quelle alternative à l’usage de la violence pour « résoudre » une problématique pouvez-vous citer?

5 L’effet de catharsie remis en question 

Avant d’écouter Marcelo Aebi:

Est-ce que regarder quelque chose purge la pulsion intérieure qui pourrait engendrer un comportement?

  • qu’en penser en rapport avec les formes de violence sur les écrans?
  • qu’en penser en rapport avec… la publicité pour une boisson gazeuse par exemple?

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Complément intéressant: l’exposition « Violences » (2015-2016) au Musée de la main. Une présentation vidéo qui évoque notamment la « spectacularisation de la violence, qui va de pair parfois avec du voyeurisme, avec de la banalisation. » L’exposition aborde la violence interpersonnelle et pose la question de la violence innée et/ou acquise.

Capture d_écran 2018-03-31 à 09.43.45A 3’12 de la vidéo, rappel d’une expérience réalisée: un enfant voit un adulte frapper une poupée, puis on le laisse seul avec la poupée; dans beaucoup de cas, l’enfant va copier le comportement de l’adulte et donc frapper à son tour la poupée.

Egalement dans cette vidéo, les effets possibles de la violence représentée: un point de vue parle de purification des émotions (la fameuse « catharsie »), un autre évoque l’inspiration de la violence. Présentation de la statistique du déclin de la violence en Europe occidentale, avec en lien les nombreux récits de violences auxquels divers médias nous confrontent. Un résumé vidéo très intéressant à écouter.

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